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EPIPHONE Noel Gallagher RIVIERA - Glorieuse Epi

Gibson/Epiphone renoue avec l’ex-guitariste d’Oasis, grand amateur de guitares à caisse creuse (dans la lignée des Beatles et leurs Casino bien sûr). 25 ans après son modèle Supernova, cette nouvelle Riviera Noel Gallagher fait mouche !

Chez Guitar Part, on a assez régulièrement l’occasion de tester de bonnes guitares (encore heureux !). Et parfois aussi, des instruments d’exception. Les choses se compliquent lorsque vous mettez les deux côte à côte. Pas facile de garder son objectivité, quand, comme nous en avons eu l’opportunité, vous essayez le modèle Epiphone Riviera Signature Noel Gallagher de série... tout en ayant à portée de main la Gibson Custom Shop reproduisant sa formidable ES-355, qu’on reposera difficilement après l’avoir attrapée naïvement, comme ça, « pour le plaisir»... Bref, on ne va pas se mentir : les deux bestiaux ne boxent pas dans la même catégorie. Et pourtant, cette petite Epiphone est bien loin de démériter...

Roll With It
Qu’il semble loin le temps où Epiphone pâtissait de cette image un peu dégradée de sous marque de Gibson. La nouvelle direction de Gibson Brands a décidé de rendre à l’enseigne un peu de sa noblesse, et cela se ressent dans la qualité de certaines productions (mais aussi au niveau des tarifs). À l’instar d’autres modèles signature testés dans nos pages ces derniers mois, qu’ils soient plutôt vintage (SG Tony Iommi), moderne (Les Paul Custom Matt Heafy) ou les deux (LPCustom Jerry Cantrell), cette Riviera Noel Gallagher n’a rien d’une guitare au rabais et la marque a tenu là aussi à produire un instrument à l’image du Mancunien, en s’appuyant sur l’une des guitares emblématiques des débuts d’Oasis, époque « (What’s The Story) Morning Glory? ». Il s’agit en l’occurence d’une Riviera du début des années 80, fabriquée au Japon, un modèle aux spécificités propres, et qui contrairement au modèle Riviera standard, tend à se rapprocher fortement d’une ES-335, notamment au niveau des micros et du cordier : exit les mini-humbuckers et le Frequensator, on a là un Stop-Baret des Epiphone Alnico Classic PRO, au rendu « vintage » avec un niveau de sortie raisonnable et qui, en situation, se défendent plutôt bien, sans paraître anémiés en comparaison avec ceux qui équipent sa grande sœur.  

She's Electric
À la sortie de son étui rigide signé de l’artiste, la finition Dark Wine Red lui donne indéniablement un cachet et une élégance des plus respectables (même si un vernis plus fin et translucide aurait été bienvenu), que le dessin de la tête à l’ancienne, les boutons de potards Witch Hat, les repères en petits parallélogrammes ainsi que le sigle € de l’âge d’or de la marque sur le pickguard ne font que renforcer. Côté conception, il s’agit d’une caisse semi-hollow en érable 5-plis renforcée d’un bloc central du même bois, offrant un bon équilibre entre résonances et sustain, et avec un manche en érable également. Le profil SlimTaper en C se joue sans gêne, et on retrouve à l’arrière comme sur nombre de guitares des années 70-80 une volute de renfort pour limiter les risques de fracture au niveau de la tête. Cette belle Epiphone a bien des arguments pour elle, entre sobriété chic, couleur de bon goût (spécifique au modèle) et look intemporel, et qui sait si avec l’âge et les heures de jeu elle n’y gagnera pas aussi ce supplément d’âme pour qu’on s’y attache pour de bon.

Caractéristiques

  • Type : Semi-hollowbody
  • Corps :     érable 5-plis
  • Manche     : érable 3-pièces avec Truss-Rod double action
  • Touche     : laurier indien
  • Chevalet     : Epiphone LockTone Tune-O-Matic
  • Cordier     : Epiphone LockTone Stop Bar
  • Micros     : Epiphone Humbucker Alnico Classic PRO (x2)
  • Contrôles     : sélecteur à 3 positions, Vol (x2), Tone CTS (x2)
  • Autre :     existe en gaucher
  • Prix :     899€
  • Distributeur     : www.epiph


ES de rêve
Même si on sait de quoi est capable le Custom Shop Gibson, il faut reconnaître que le travail du Murphy Lab, chargé du vieillissement des instruments, continue de nous bluffer. La reproduction de la Gibson ES-355 de 1960, devenue l’instrument de prédilection du guitariste de Manchester depuis la fin des années 90, donne littéralement le tournis, tant visuellement qu’en termes de confort. On retrouve en effet les sensations inégalables d’une guitare qui a déjà été jouée, et dont on ne compte plus les heures au compteur. Le réalisme est étonnant, et le peu de vernis qui subsiste à l’arrière du manche vous reste même dans les mains : on se retrouve avec de petits éclats de peinture dans la paume ! Et on ne doute pas que les 200 exemplaires de cette édition limitée continueront de se bonifier avec le temps...

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