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FABULOUS SHEEP - La guerre des moutons

Suite logique d’un parcours déjà bien rempli avec une paire de EP et quelques 250 dates depuis 2013, le premier album de Fabulous Sheep lorgne sans vergogne du côté d’une pop anglaise punky, parfois débridée, et définitivement sans complexes.

C’est sûr, Fabulous Sheep connaît le manuel du DIY sur le bout des doigts. Autant par choix artistique, avec une volonté marquée de rester indépendant, que pour des raisons financières, le quintette a pris les choses en main pour mettre en boîte son premier LP. « Dès le départ, nous avons choisi de gérer nous-mêmes l’enregistrement. Depuis quelques années, Gab (claviers/sax) a pas mal accumulé d’expérience pour ce qui est des prises de son et du mixage. Comme il avait une vieille grange familiale, il s’est occupé de l’aménager avec son père pour qu’elle soit un minimum exploitable. Nous avons aussi emprunté du matériel et réalisé quelques achats perso en amont. Au final, nous avons enregistré 40 morceaux en un mois. Si tu fais le calcul, nous sommes gagnants. » Et question calcul, les intéressés ont fait preuve d’une grande honnêteté en publiant sur la page de leur campagne de crowdfunding les dépenses inhérentes à la réalisation d’un disque. « Nous avons été totalement transparents sur les répartitions : coût des affiches, réalisation des clips, merchandising, attaché de presse... Tout ça a un coût et le DIY nous permet de nous en rendre compte. Actuellement, nous bossons tous à côté pour vivre de notre passion et nous n’avions clairement pas 15 000 euros en poche pour financer ce LP. Nous sommes fiers d’avoir pu récolter un peu moins de la moitié de cette somme par ce biais-là. Le reste correspond à une petite aide régionale de 2 500 euros et l'accumulation de cachets du groupe. » Grands passionnés de musique (« on écoute vraiment de tout – des Clash au Velvet, en passant par The Sound, The Chemical Brothers – et chaque membre du groupe fait découvrir aux autres ses influences »), les Biterrois ont aussi monté leur label (Bitter Noise), histoire de « construire une équipe pour que l'album ne sorte pas à l'arrache car c'est pour nous un marqueur temporel important. » Mission accomplie, qui plus est avec panache. Comme quoi, être un mouton peut parfois être fabuleux, preuve à l'appui.

Zoom matos

  • Fender Telecaster 60’s mexicaine et Telecaster double micro
  • Vox AC15
  • Marshall JMP50 (1972) et 2 x 12’’
  • Death By Audio Fuzz War
  • Boss RE-20 Space Echo et Feedbacker
  • MXR Super Badass
  • TC Electronic Corona et Flashback

Galerie photos

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Olivier Ducruix
20/5/2019
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