« Quand j’avais 13 ans et que j’écoutais du metal, mon frère et ma sœur faisaient des raids dans ma chambre pour mettre d’autres disques à la place », raconte Paul Andreas. « C’est le Led Zep IV qui m’a donné envie de faire de la musique. Et mon grand frère, que j’écoutais jouer le soir, serrait toutes les nanas du bahut ! Il avait une Yamaha sunburst, que je trouvais magnifique… Je sais d’où je viens musicalement : Bert Jansch, Nick Drake, John Renbourn... », poursuit-il avant de citer Lightnin’ Hopkins, Andrew Bird, Radiohead (« tétanisé de joie et d’émotion »), Jeff Buckley (« épidermique »)... De fait, sur son EP « Take A Stand », Guncotton fait preuve d’une belle maturité. « J’ai mis beaucoup de temps à prendre confiance en moi et en ma musique. Et je suis passé de la chambre au studio. Directement. J’ai vécu une rupture et pour reconquérir cette fille, j’ai décidé de faire cet album et de lui dédier. » Et ça a marché ! Un véritable déclencheur : « J’ai beaucoup travaillé ces derniers mois, avec Guitar Part, des tutos sur YouTube, 6 à 7 heures par jour... Et j’ai écrit une trentaine de nouveaux morceaux, dans un style plus acoustique, plus simple et dépouillé. Mais je n’ai pas de groupe, c’est difficile à Paris. Je ne désespère pas, il n’y a pas de hasard, il n’y a que des beaux rendez-vous : j’attends de rencontrer les bonnes personnes... »