Dans l’univers boutique, J. Rockett Audio Designs s’est taillé une solide réputation. Preuve en est une nouvelle fois avec la pédale Monkeyman.
La marque américaine a acquis ses lettres de noblesse avec des pédales telles que la fameuse Archer (une des meilleures répliques de Klon Centaur), mais également dans la catégorie « amp-like », ave The Dude, un effet inspiré des amplis Dumble, ou encore les .45
Caliber et Animal OD typées Marshall JTM45 et Plexi.
La Monkeyman propose de
retrouver le crunch et la compression typiques d’un Fender Tweed des
50’s à son meilleur rendement (si les Blackface des 60’s ont fait la légende du son clair fenderien, les amplis Tweed des années 50, adoptés entre autres par Keith Richards et Neil Young, sont restés célèbres pour
leur grain une fois poussés dans leurs retranchements). La pédale dispose en plus d’une réverbe, ce qui manquait à l’époque diront certains... Le réglage de gain se voit malicieusement renommer ici Speaker Breakup, et même au minimum, le grain est bien là, épais, plein, sans agressivité, comme un ampli qui monte dans les tours et devient de plus en plus fuzzy. Conçue justement pour réagir comme un ampli, la pédale s’éclaircit très bien au volume de l’instrument et accepte volontiers un Boost, un Drive ou une Fuzz en amont. Avec
sa simplicité bienvenue et son caractère bien à elle, cette Monkeyman peut tout aussi bien s’envisager comme base de son pour se
brancher dans
n’importe quel
ampli, ou comme un second canal au voicing charnu et réverbéré pour des solos inspirés. Ou n’importe quelles singeries en faisant la grimace !
Marco Peter
Caractéristiques