Satch déboule avec un sacré album de rock instrumental. Un gros son de rythmique qui déboîte pour un disque qui évoque par instants ses grands moments, entre « Surfin With The Alien » et « The Extremist ». Pas si étonnant que cela quand on recrute Glenn Hughes à la basse et Chad Smith derrière les fûts... Voilà Satriani qui renoue avec un côté plus direct et plus rock (Energy, Headrush), non sans s'amuser à distiller quelques sons plus étranges pour mettre un peu de relief. (Cabot). Certes, le timbre de guitare n'a guère changé, tout comme la construction des chansons. Après tout, c'est du Satch. Un musicien toujours vert, à l'aube de ses 62 ans, qui continue à se faire plaisir, en renouant même avec une certaine forme de blues (l'intro et l'outro de Forever And Ever qui sonnent comme un véritable hommage à Hendrix). Bravo Monsieur Satriani. Guillaume Ley