Les gars de Johnny Mafia viennent de Sens dans l’Yonne et ne cachent par leur passion pour le punk et le garage américains : Ramones, Pixies (une de leurs chansons est un hommage à Kim Deal : « on est tous un peu amoureux d’elle ! »), Jay Reatard, ou plus récemment Wavves et Ty Segall. Dès leur premier EP de 5 titres (2014), les quatre avaient à « l’idée de jouer avec l’énergie des mélodies pop, mais avec un truc un peu plus vénèr’ » : des morceaux de deux à trois minutes maximum, lardés de Fuzz, qui les ont amené à faire des premières parties de leurs aînés Von Pariahs, Uncommonmenfrommars, JC Satàn, mais aussi des groupes comme Jim Jones Revue, Henry’s Funeral Shoe ou Parquet Courts, mais aussi à vivre quelques expériences proches du paranormal : « Après un concert à Mulhouse, on est allé boire des coups, et William, notre bassiste est parti se coucher. On nous a contacté un peu plus tard : il était avec les keufs et on a retrouvé notre William en chaussettes, pas bien... Il s’était fait à moitié séquestrer dans une baraque, on ne sait toujours pas ce qui s’est passé : le trou noir, on ne saura jamais ! » Des punks on vous dit...