Lee Fields doit se sentir bien seul, ou simplement béni d’être encore en vie après les disparitions de Sharon Jones et Charles Bradley. Celui sur lequel les projecteurs se sont tournés timidement et sur le tard (comme pour ses compères disparus) n’a rien perdu de son amour pour la funk à l’ancienne et les chansons d’amours dignes des vieux standards des années 60. Rien de neuf sous le soleil, mais un charme fou qui agit d’emblée, comme si la joie d’avoir un vieil ami à ses côtés permettait à l’auditeur de savourer cette musique toujours aussi séduisante, parce qu’authentique. Guillaume Ley