« Phantom Radio », le dernier album studio en date, nous avait laissés sur notre faim (trop d'électro estampillée années 80 pas toujours inspirée). Cette gargouille remonte le niveau. Oui, Mark Lanegan est toujours dans une phase où les ingrédients électroniques ont autant d'importance que les guitares et la batterie, mais il a réussi ici à rendre l'ensemble plus gothique, plus organique, et surtout moins kitsch et maladroit que dans sa précédente livraison. Si son côté rock (voire folk) a cédé un peu de terrain devant les claviers, il n'a pas plié. Et la voix est restée la même, rauque et hypnotique. Guillaume Ley