Mark Lanegan s’est amusé à souffler le chaud et le froid ces 10 dernières années, à travers une discographie inégale, où il s’est frotté à différents registres avec plus ou moins de réussite. Ce retour à des ambiances qui évoquent ses premier efforts solos et le meilleur du début de siècle est un prodigieux cadeau. Réalisé juste après la rédaction de ses mémoires, Sing Backwards And Weep Which, cet album fait écho au livre, comme si Lanegan avait eu besoin de réaliser un pendant musical à ses écrits. Un témoignage transversal de tout ce qu’à pu chanter Lanegan, avec cette fois le meilleur à l’arrivée.
Guillaume Ley