S’il est partie prenante du gratin garage californien, Mikal Cronin a une identité et une sensibilité propres. Bien occupé ces derniers temps auprès de son camarade Ty Segall, il n’avait rien publié sous son nom depuis un moment (« MCIII » remonte à 2015). Après une paire de titres au mois de mai, voici son quatrième album : moins power pop, plus dense et intense, et avec juste ce qu’il faut de sophistication (avec le talentueux Jason Quever de Papercuts à la production). Sans doute son meilleur à ce jour…
Flavien Giraud