Ce n’est pas la première fois que MXR arrive après la course, comme si la marque prenait le temps de se poser et de réfléchir avant de lancer certains effets (comme avec son excellente réverbe M300). Voici donc sa vision sobre du Looper, simple et efficace.
Le boîtier compact, solide et sobre, à la MXR devrait-on dire, se voit disposé à l’horizontale (un peu comme une Zvex), avec les entrées jack positionnées sur le dessus, ce qui permet d’espacer confortablement les deux footswitches. Le Clone Looper fonctionne en mono et dispose d’une mémoire de 6 minutes. Côté son, c’est transparent et fidèle. On est dans de l’excellente reproduction, que le son soit clair ou saturé. Côté utilisation, tout est simplifié grâce aux deux footswitches et aux diodes qui aident à se repérer. Quand une première boucle est enregistrée, la diode verte clignote quatre fois juste avant le début de celle-ci, afin de vous donner un repère visuel pour mieux caler vos boucles par-dessus. L’unique potard de volume (comme sur le Ditto Looper ou le Micro Looper) en fait plus qu’il n’y paraît puisqu’on peut aussi le presser pour changer la vitesse de la boucle ou inverser son sens de lecture. Si on veut encore plus de maîtrise, deux prises pour Tap et Expression aident à répartir les fonctions du Looper entre différentes pédales de contrôle externe. Bien pensé, transparent et simple d’utilisation, ce boucleur MXR va malgré tout devoir faire face à une rude concurrence (il ne possède malheureusement pas de mémoire de stockage pour les boucles, ni prise USB pour les extraire), surtout dans cette gamme de prix. Guillaume Ley
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