Presque 30 ans après ses débuts, No One a toujours la rage. Et ne comptez pas sur le temps qui passe pour que le groupe mette de l’eau dans son vin : dès le morceau d’ouverture (Dobermann) et son clin d’œil appuyé aux Bérus, le ton est donné. Punk dans l’âme aux contours parfoias légèrement indus (Aux armes aux décibels), toujours sous l’influence majeure de Rage Against The Machine (l’excellent Forces du désordre), avec quelques touches d’électro discrètes mais efficaces, ce huitième album studio - digne successeur « Frankenstein » - à la production impeccable et vigoureuse envoie onze missives chargées en messages comme en électricité. No One au meilleur de sa forme, qu'on se le dise !
Olivier Ducruix