Il est vraiment très fort ce Paul Gilbert. Guitar hero drôle et déjanté, mais jamais complètement perché, il a décidé de livrer son album de rock pour les stades, avec gros son de rigueur. Le voilà qui fait appel au champion de la production, Kevin Shirley (Joe Bonamassa, Black Crowes, Iron Maiden, Dream Theater, Journey, Mr. Big...). Si on oublie la fin du disque qui se tasse, les 2 premiers tiers de la présente galette sont livrés à un rythme endiablé (I Can Destroy), avec ce petit truc fun en plus qui évite les lourdeurs (Knocking On A Loocked Door). Et bien entendu, il balance du solo toujours aussi démentiel avec une facilité déconcertante. Guillaume Ley