Cela fait des lustres que Paul Gilbert n’a pas livré un disque entièrement instrumental (ou presque, il récite un poème avec un accent british hilarant dans cet album). Le voilà qui nous assène un grand coup dans la face avec ce « Behold Electric Guitar », ultra jazz-rock, sur lequel l’humour du guitariste fait mouche, autant que sa dextérité. Le duo qu’il forme avec son clavier Asher Fulero est extraordinaire de virtuosité, mais jamais tape à l’œil. Un album sur lequel le tricot reste live et organique, et les respirations bienvenues, le temps de quelques chansons plus calmes. Bravo ! Guillaume Ley