Pour son cinquième album, Spaceslug aurait pu se contenter de suivre à la lettre le guide du parfait doomer/stoner. Certes, le côté chape de plomb est toujours bien présent, mais le trio polonais a préféré élargir sa musique en y incorporant d’autres influences discrètes (une poignée de riffs grungy, quelques passages vocaux façon black-metal et une mélancolie générale empruntée au rock gothique de Bauhaus). Un bel équilibre du premier titre jusqu’au dernier, sombre et atmosphérique, qui pourrait bien permettre à Spaceslug d’atteindre une nouvelle dimension. Grosse sensation !
Olivier Ducruix