À l’écoute de cet album quelque peu hors du temps, on se dit que le quatuor anglais n’a pas cherché à cacher ses influences, bien au contraire. Voix féminine éraillée et désinvolte en mode punk, alternances de moments calmes et de décharges électriques nourries à la Fuzz, tout ici fait grandement penser à Hole et The Distillers, et par extension au grunge du siècle dernier. Avec un tel disque, dont la pochette est sans doute l’une des plus réussies de 2022, Nat Gyll-Murray, la chanteuse/guitariste de Swansong, pourrait bien devenir la prochaine Courtney Love ou Brody Dalle.
Olivier Ducruix