« À Marseille, c’est compliqué le rock... On n’est pas trop aidé. » Mais The Host a d’autres atouts : « On a gagné un tremplin découvertes en 2009, c’est là que l’aventure a commencé : on a rencontré notre tourneur et notre sondier, on a pu envisager un album et faire des premières partie comme celle de Johnny Winter par exemple, juste avant qu’il meure. » Et aujourd’hui, avoir un tourneur n’est pas anodin : « On est privilégié. Ça nous permet de faire des belles scènes, alors qu’il n’y a pas si longtemps, on galérait, on jouait dans des bars, payé à l’arrache – si on était payé... même si c’est toujours le cas ! » Ce qui n’empêche pas de se confronter aux expériences de tournées les plus étranges : « On se souvient d’un concert en Belgique, dans un bar, et on avait l’impression d’être dans ce film avec George Clooney et Quentin Tarantino, Une Nuit En Enfer ! » Led Zeppelin, mais aussi Radiohead, The Black Keys et Queens Of The Stone Age se retrouvent dans le soin apporté à la production, à la confection des morceaux et à l’empilement des couches de guitares. D’ailleurs The Host a eu la chance d’enregistrer un morceau dans un studio à Londres, « et depuis l’ingé son a enregistré Thurston Moore de Sonic Youth ». Un hôte de choix...