Quarante ans après leurs débuts officiels en 1984, les frères Reid (Jim au chant et William à la guitare) ont toujours en eux cette science de la mélodie imparable, avec cependant une approche un brin différente pour ce huitième album. L’indie rock noisy qui a forgé la réputation des Écossais est certes en toile de fond, mais s’habille ici d’arrangements électro chers à Suicide (Venal Joy), côtoie aussi bien le gothique de Bauhaus (Discotheque) que la power pop de Weezer (TheEagles And The Beatles). Les Mary Chain n’en font une nouvelle fois qu’à leurs têtes et c’est assurément pour ça qu’on les aime toujours autant.