Formé en parallèle d’un groupe « plus rockab’ » (Wild Karma), le trio est né à Montpellier en 2016, a publié un premier EP en 2017, suivi de l’album « Hazy Fuzzy Buzzy » début 2019. Le groupe baigne allègrement dans un univers fait de séries B/séries Z, de psychobilly, de rock garage et de surf music, où Cramps, Flat Duo Jets, Gun Club, Jay Reatard, King Khan & The BBQ Show, ou les Monsters du Reverend Beatman, rendent le quotidien un peu plus fun et bigger than life. Fidèles à l’esthétique du genre, guitariste et bassiste se sont donc équipés en Danelectro, et complètent leur palette d’un Theremin, dont ce dernier joue avec son manche de basse, inspiré par quelques groupes de surf. Le tout agrémenté de samples repiqués dans des films d’horreur, chez les Monty Python (décidément) ou chez Tarantino, avec un goût pour cet esprit un peu noir et un peu absurde... « On a plus tourné en Angleterre et en Espagne, on a un peu plus de mal à trouver des scènes en France. C’est une histoire d’opportunités et de réseaux ; pour tirer son épingle du jeu, la musique ne suffit pas, il faut connaître les bonnes personnes. Avec l’aide de quelqu’un qui est du milieu et qui a les contacts, c’est beaucoup plus facile que quand tu t’auto-produis. Les organisateurs doivent recevoir des milliers de mails... Maintenant qu’on y a goûté, on veut retourner en Espagne, ils aiment la fête et le rock’n’roll ! Et ils n’ont pas peur de prendre des risques. » C’est d’ailleurs un label espagnol qui a sorti leur album en vinyle. Life is a silly walk...