Tout naturellement, ce projet attire les projecteurs : Thom Yorke et Jonny Greenwood, en congé pandémique de Radiohead (#chomagetechnique ?), s’acoquinant avec l’excellent batteur Tom Skinner (du quartet jazz Sons Of Kemet), et enregistrant sous la bienveillante houlette de – vous l’aurez deviné – Nigel Godrich… Le genre de pitch dont on aurait tendance à se méfier. Mais voilà : la lumière (parfois blafarde) de ces chansons attire bel et bien l’attention. Rythmiques de haut vol, richesse des arrangements et de la production : des titres intenses et hantés, jamais stériles, poseurs ou pompeux… 25 ans après « OK Computer », c’est sans doute là l’un des meilleurs disques de Radiohead depuis des lustres. Brillant.