Vingt ans après son album solo « acoustique », Zakk Wylde revient à cette formule, comme si de rien n’était. Enfin rien, ou presque. Entre ces deux disques, Zakk a monté Black Label Society, pris du muscle et du poil au menton. Ce volume II a donc été réalisé avec toute cette expérience acquise en deux décennies. Résultat, les titres sont un peu plus élaborés, surtout plus produits… et au final moins immédiats. Zakk n’est plus un fluet guitariste fragile, mains un costaud qui fait de la ballade à la Black Label Society. Joli certes, mais moins bouleversant. Guillaume Ley