Intitulé « Orgy Of The Damned», le nouvel album solo du guitariste des Guns N’ Roses sortira le 17 mai 2024 via Gibson Records. En 12 morceaux, notre homme rend hommage au blues au travers de classiques du genre, avec une approche spontanée, à l’instar de du premier single, Killing Floor, sur lequel on retrouve Brian Johnson d’AC/DC au chant et Steven Tyler d’Aerosmith à l’harmonica. « C’est l’un de mes morceaux favoris de Howlin’ Wolf, mais aussi l’un des riffs iconiques du blues
qui m’ont fait rêver quand j’ai commencé la guitare », explique Slash. « J’ai toujours voulu le reprendre et ce disque m'en a enfin donné l’occasion. L'enregistrer avec ce groupe, plus Brian Johnson au chant, est un accomplissement dont je n’aurais jamais osé rêver. N’oublions pas non plus le coup de main de Steven Tyler. »
L’album de reprises couvre plusieurs périodes et styles du blues. On retrouve ainsi une version enlevée et agressive du Crossroads de Robert Johnson, une interprétation vibrante de Stormy Monday (T. Bone Walker) avec une Beth Hart resplendissante d'intensité. Certains morceaux (The Pusher de Steppenwolf, Key To The Highway de Charlie Segar et Born Under A Bad Sign d’Albert King) avaient été déjà été repris par le Slash’s Blues Ball, alors que d’autres, tels que Living For The City (Stevie Wonder), font partie des titres préférés du guitariste. Comme ce Hoochie Coochie Man de Willie Dixon - popularisé par Muddy Waters en 1954 - qui symbolise le côté spontané de « Orgy Of The Damned », grâce la participation de Billy F. Gibbons à la guitare et au chant. Un disque débridé, assurément parce que tout a été joué live dans la même pièce, avec un groupe qui mettait l’accent sur l’improvisation.
Autre invité notoire parmi tant d’autres, Iggy Pop, vieil ami de Slash, qui voulait enregistrer du blues depuis longtemps. L’iguane a proposé Awful Dream, un morceau de Lightnin’ Hopkins datant de 1962, initialement enregistré à la guitare acoustique. Les deux musiciens ont décidé de recréer cette atmosphère dépouillée en enregistrant une version langoureuse dans le studio de Slash. « L’interprétation d’Iggy est sublime », confirme le guitariste. « C’est une de ses facettes que personne n’a jamais vraiment entendue. À la fin du morceau, on l’entend même chanter les parties d’harmonica. »
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