À condition que tout le secteur du streaming suive (pas gagné), l’accord entre Universal et Deezer ouvre la voie à une meilleure rémunération des artistes.
Un pas vers une meilleure rémunération des artistes dans le paysage complètement bouleversé par le streaming et la musique en ligne ? Le 6 septembre, Universal, premier producteur musical mondial, et Deezer, la plateforme d’écoute en ligne française, ont conclu un accord qui pourrait peser sur l’avenir d’un système défavorable au artiste et une économie sur laquelle les géants du Web ont la mainmise (Apple, Amazon, Spotify…).
Les professionnels, dont les morceaux génèrent plus de 1000 écoutes par mois par 500 auditeurs uniques, verraient ainsi leur rémunération doubler. Et leurs royalties pourraient encore doubler dans le cas d’une recherche spécifique de l’artiste ou de l’ajout à une playlist. Mais encore faut-il que les autres majors du disque et les grandes plateformes s’y conforment à leur tour, alors que Deezer ne représente aujourd’hui que 2% de parts de marché, loin derrière Spotify et ses 550 millions d’utilisateurs (qui malgré ses records d’audience, continue d’afficher des pertes).