Mince, on était passé à côté d’une superbe pépite folk canadienne ces dernières années. Le moment est venu de nous rattraper avec ce troisième album d’Abigail Lapell, dont les racines, plongées dans le son des seventies, font remonter à la surface le meilleur de cette musique, avec ses arrangements élégants et ses mélodies dépouillées où chaque silence est un appel à l’introspection. Une beauté qui évoque tour à tour les premiers Cat Power et certains travaux de Laura Veirs. Un voyage en douceur qui n’oublie pas de placer juste ce qu’il faut de guitare électrique. Ô temps, suspends ton vol !