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DEATH ENGINE - Le grand plongeon

Après un arrêt aux stands que l’on croyait définitif, Death Engine revient en pôle-position en réalisant un album d’une rare intensité.

Formé en 2011 avec pour postulat de départ celui de mettre en place un projet « dense, cérébral et urgent », Death Engine raccroche les gants huit ans plus tard, non sans avoir mis en boîte un EP et une paire d’albums, et connu quelques changements de personnel. Trop de fatigue, de tensions internes, mais c’était sans compter sur un certain virus, qui a bizarrement joué un rôle… positif. « Sans cette pandémie nous n’en serions pas là actuellement », explique Mikaël Le Diraison, chanteur/guitariste de la formation lorientaise. « Elle a permis de se questionner en profondeur et de reprendre l’ensemble de manière bien plus constructive. Tout a changé, en commençant par le line up, mais aussi les objectifs, la manière de travailler que nous voulions plus professionnelles. Concernant le mode de composition, nous avions déjà commencé à le faire évoluer pour notre second album (« Place noire », en 2018), avec l’entrée de la MAO dans le processus, mais j’en étais encore à mes débuts en la matière. Comme pour bon nombre de musiciens, le Covid a accéléré cette tendance. « Ocean » a été totalement composé chez moi dans un laps de temps assez long avec des allées et venues en studio où le groupe était rassemblé. Cette manière de fonctionner nous a poussés à être dans une constante remise en question, ce qui s’est révélé très sain pour construire un album diversifié, cohérent et qui nous ressemble. Si un de nous avait un doute sur un titre, celui était automatiquement retiré. » Des musiciens exigeants, comme la musique qu’ils proposent, du post-metal tendu, sombre et sans concession, même s’il serait réducteur de cantonner l’univers sonore de Death Engine à ce simple style, avec pour preuves quelques moments plus nuancés (comme sur le très beau Pt 2 : Dying Alone). « Quand on te colle cette étiquette, c’est que tu ne rentres dans aucune des cases inhérentes au metal ou certains de ses dérivées qui ont parfois une esthétique bien plus balisée. Le post-metal, c’est du metal qui s’éloigne des conventions établies, c’est donc une appellation qui nous va très bien. » Et qui trouvera assurément un écho favorable chez les fans de Neurosis et d'Unsane.

Zoom matos

  • Fender Classic '72 Telecaster Deluxe (micros Raihammer Chisel)
  • Duesenberg Starplayer Special (micros Raihammer Chisel)
  • Charvel Joe Duplantier Pro-M SD ST2 NT
  • Ampeg V4 1971 (+ Diamond US Custom 4X12)
  • Carlsbro 100 (+ Laney 4×12 V30)
  • Greenhouse Effects Double Edged Distortion et Outlier
  • Orange Two Strokes
  • Arts In Bloodshed Death Engine Distortion
  • MXR M109S Six Band EQ
  • Duesenberg Violet Trem
  • Subdecay Studio Echo Box
  • TC Electronic HOF et Dark Matter
  • Electro-Harmonix Micro POG et Super Sxitcher
  • God City Jugendstil
  • Boss CE-2w
  • Old Blood Noise Endeavors Black Fountain V3 Delay et Procession Reverb



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