C’est un concept dont le son dérange et provoque le malaise chez l’auditeur non préparé à une telle déflagration de larsens et d’ambiances morbides. Dix ans après sa formation, le trio emmené par Aaron Turner (ex-Isis) continue de tracer son sillon dans un post-metal ultra lourd, dont certains passages évoquent du SunnO))) qui aurait fricoté avec les plus heavy des groupes de drone et de doom/sludge. Deux morceaux d’environ 25 minutes chacun, deux autres de presque 13 minutes, des plages de feedback, une batterie plus lourde qu’un M4 Sherman, une voix d’outre-tombe… on est bien chez Sumac.