Ce n’est sans doute pas ce nouvel album qui va nous aider à poser une étiquette sur la musique de Failure. Comme à son habitude, le trio américain se plait à brouiller les pistes (space-rock-grunge ? Post-hardcore psychédélique ? Allez savoir…) pour créer un univers sonore hybride et foncièrement personnel, à base de mélodies complexes et pourtant – parfois – presque familières, d’accords de guitare improbables, ou d’arrangements finement ciselés. Failure est un groupe définitivement à part et « Wild Type Droid », même s’il n’atteint pas les sommets du sublime « Fantastic Planet » (1996) ou du plus récent « The Heart Is A Monster » (2015), un disque de plus en plus attachant au fil des écoutes. Olivier Ducruix