Après un silence de 4 ans, Grant Nicholas, le chanteur/guitariste et principal compositeur du groupe ayant pas mal bourlingué en solo pendant cette période, Feeder remet la machine en route et l’on ne peut que s’en réjouir. Ce neuvième album prouve que la formation anglaise n’a rien perdu de ce qui fait son charme et sa force : ce mélange de mélodies pop et de rythmiques plombées juste ce qu’il faut, la paire de titres en ouverture, Universe Of Life et Eskimo, se révélant être de parfaits exemples. Un équilibre entre chevauchées power pop (Paperweight) et ballades faussement classic rock (Another Day On Earth) toujours difficile à obtenir et à maintenir sur la durée d’un album. Mais Feeder a de l’expérience et avec plus de 20 ans de carrière au compteur, les intéressés maîtrisent leur sujet comme jamais et livrent un « All Bright Electric » abouti. Une pure réussite et un joli pied de nez au temps qui passe que les fans des Foo Fighters et des premiers efforts de Muse, voire des Smashing Pumpkins, devraient sans doute apprécier. Olivier Ducruix
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