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FRAMUS GPS PANTHERA II SUPREME - Polyvalence et personnalité

Les luthiers allemands proposent une interprétation personnelle de la plus mythique des single-cut. Une guitare à la personnalité bien plus prononcée qu’elle n’y paraît.

Oui, c’est une chouette guitare type LP, et on ne sera pas trop dépaysé lors de la prise en main, c’est sûr ! Là où Framus tire son épingle du jeu, c’est en apportant ce qu’il faut de modernité ainsi que son propre design à la guitare la plus célèbre de l’univers. Pour être honnête, on avait quelques réserves avant de commencer ce test, car les modèles similaires que l’on avait eus entre les mains 
par le passé n’avaient pas 
toujours convaincu. Mais 
en passant un peu plus
 de temps avec, on se rend finalement compte que nous
 avons à faire à un instrument avec sa personnalité.

5 minutes alone
La première chose qui frappe c’est la sensation de qualité générale : il n’y a aucun défaut de finition. Le frettage est absolument parfait (merci la machine Plek !) la teinte et le binding naturel également. Mention spéciale pour l’accastillage, entre les mécaniques à blocage Graph Tech et le couple chevalet/cordier TonePros, on sait d’avance que tout va bien se passer. À ce stade le seul bémol que l’on pourrait relever est l’utilisation de boutons de potentiomètres et d’un capuchon
 de sélecteur en plastique chromé. L’esthétique générale est préservée mais le rendu est peut-être un peu moins à la hauteur que le reste. Le choix d’une teinte transparente permet de se rincer l’œil un moment tant les bois sélectionnés sont beaux : le grain serré de l’acajou et la profondeur de l’érable flammé sont vraiment somptueux. Le carving de la table, relevé par un filet métallisé discret, met en valeur les courbes et le travail de lutherie. Niveau poids, c’est plutôt une bonne surprise : la guitare est relativement légère et bien résonnante, elle dégage un grain plutôt médium et claquant, et même avec un twang plutôt surprenant mais vraiment agréable. Le gabarit diffère légèrement de son aïeule et en fait une guitare très facile à jouer aussi bien debout qu’assis, le placement est naturel et on se prend vite au jeu. Niveau confort, le manche présente un profil assez épais d’inspiration vintage sans pour autant pénaliser les démanchés, son diapason de 24,75” offre une souplesse plus que bienvenue pour des bends sauvages et la tenue d’accord est assurée par l’accastillage de qualité et le sillet Graph Tech.

Vulgar display of power
Branchons maintenant la belle et faisons un peu le tour des possibilités offertes par l’électronique. D’usine celle-ci arrive équipée avec deux Seymour Duncan et nous trouverons ici un SH11 Custom au chevalet : il s’agit d’un micro avec un niveau de sortie modéré qui offre cependant une jolie réserve de gain et saura rester articulé et dynamique dans la plupart des situations. En position manche nous avons un Seymour Duncan APH1 soit un micro rond et chaleureux, parfait pour jouer jazzy avec une tonalité baissée. Tout ce petit monde est équipé d’un push/pull pour le split sur la tonalité générale, ce qui offre une palette de son encore plus large. Même si son orientation générale en fait une guitare plutôt polyvalente, elle saura
 se montrer dynamique en saturation tout en conservant une précision et une chaleur qui feront merveille auprès des guitaristes les plus énervés
.
Gaël Liger



Caractéristiques

  • Type : Solidbody

  • Corps : acajou

  • Manche : acajou
  • Touche : ébène
  • Chevalet : Tonepros/Tune-O-Matic Tonepros
  • Micros : Seymour Duncan APH1 (manche) et SH-11 (chevalet)
  • Mécaniques : Graphtech Ratio Locking
  • Contrôles : volume (x2), tonalité avec split
  • Origine : Allemagne
  • Prix : 2249€
  • Distributeur : www.htd.fr





Sous le soleil exactement
Avec des instruments conçus pour des artistes aussi divers que Phil X et Devin Townsend, Framus a su revenir sur le devant de la scène depuis quelques années. L’usine est également équipée des dernières technologies pour produire des instruments parfaitement assemblés et respectant un cahier des charges draconien. Si on met de côté la machine Plek servant à l’ajustement des frettes et du sillet, l’utilisation d’une cabine à rayons UV pour fixer et sécher les vernis est un procédé unique. Celle-ci permet une application beaucoup plus fine d’un vernis spécifique qui sera bien plus résistant à l’abrasion et ne marquera pas aussi vite qu’un vernis traditionnel.

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