Avec ses riffs lourds et noisy que n’auraient pas renié The Melvins, ses ambiances aux – lointaines – frontières du post-rock, ses lignes souvent aériennes de chant et ses réminiscences d’indie rock dans une poignée de mélodies, ce sixième album de Helms Alee aurait pu vite verser dans un patchwork sonore grossièrement fini. Mais voilà, le trio américain a ce petit quelque chose en plus (un grain de folie ?), un univers désormais bien à lui, et réalise un disque singulier, pas forcément facile d’accès dès la première écoute parce que sans style musical totalement prédominant, mais terriblement attachant au final.
Olivier Ducruix