Voilà un album qui fait du bien. Si la base sur laquelle s’appuie le groupe français est très fortement stoner, le développement des ambiances et l’excellent apport des sons de clavier aux senteurs vintage emportent la musique de Howard dans des contrées à la limite du bon vieux rock progressif d’antan, dans ce qu’il a de meilleur. On se souvient alors du premier Wolfmother, des orgues de Deep Purple, du son plus massif de certains Clutch et du côté pattes d’éph’ de Kadavar. Tout ce que les musiciens de Howard ont su réunir dans un excellent premier LP aussi marquant que réussi.