Voilà 25 ans que Impure Wilhelmina s’emploie à sortir des disques qui mériteraient sans doute mieux qu’une simple reconnaissance, justifiée mais finalement assez relative et cantonnée au petit monde du rock indé. Ce septième album du quatuor suisse a de solides arguments pour y arriver : un post-hardcore sacrément efficace, qui accueille sur certains passages des éléments empruntés au shoegaze, au post-rock/metal, le tout servi par une production aussi précise que vivante. Un mélange totalement réussi, qui supporte aisément la comparaison aussi bien avec les réalisations de Failure que celles de Pelican, ou encore de Katatonia. Un excellent remède pour laisser votre esprit vagabonder loin des soucis quotidiens. Olivier Ducruix