Une surprise de grande taille dans un ampli de petit format. Il n’en fallait pas plus à Guitar Part pour décerner un award à un ampli boutique à un prix abordable.
Un petit format, avec le son des plus grands, mais amélioré. Un programme alléchant qui tient toutes ses promesses. Avec un nom sorti tout droit d’un album de Creedence Clearwater Revival, le Poorboy Shuffle se veut dans l’esprit des « petits » amplis Push Pull
Fender avec des lampes 6V6,
comme le Princeton. Sauf que la vision de ce mythique combo développé par IT-11 possède des petits plus, à commencer par un réglage de médiums, ce qui est tout sauf un gadget. Voilà que le son, déjà ultra-chaleureux à la base avec de très jolis graves (diffusés par un HP de 10 pouces), se voit encore plus facile à sculpter. Vos possibilités sonores sont élargies et vont bien au-delà du son vintage, déjà magnifique. Et on ne vous parle pas du headroom... Ah ben si, on vous en parle. Vous pouvez pousser le volume très loin et le gain facilement à une bonne moitié de sa course sans que ça torde. C’est clair et puissant. Bref, c’est beau. Et comme ce petit ampli est bien conçu, il encaisse très bien les effets externes et les fait sonner, sublimes. Overdrive, Fuzz, Disto, Delay, Reverb : on lui en a fait voir de toutes les couleurs, avec des single coils et des humbuckers. Pas un son sous la moyenne. C’est ouvert, c’est ample, et ça respire. Tout cet espace sonore dans un si petit combo. Poussez le gain, et vous obtiendrez un très joli crunch, qui ne demande qu’un petit coup de boost via un léger Overdrive externe pour jouer les bluesmen texans, ou les rockers poilus. À fond, c’est limite fuzzy et toujours dynamique. Tout ça pour moins de 1000 euros, avec un seul canal, amplement suffisant pour se faire plaisir, et une facilité déconcertante à trimballer partout avec soi. Manquerait plus que le volume aille jusqu’à onze ! Guillaume Ley - Photos : © Olivier Ducruix
Une enceinte Eminence qui peut encaisser tous les effets sans broncher
Caractéristiques