Robert Keeley nous propose la Fuzz Bender édition limitée qui embarque trois transistors modernes (hi-gain silicium et germanium vintage Japonais).
Même si l’on navigue au début dans des textures de type Fuzz Face, la pédale de Robert Keeley révèle un caractère hybride qui arrache. On peut la pousser dans ses retranchements en augmentant le bias ou la dégradation du signal qui s’étiole est significative, sustain en berne avec un effet de Gate, et pas forcément docile dans tous les cas de figure. Par contre, on a une belle nappe fuzzy, bias au minimum, où l’on poussera le gain (Fuzz), si besoin. Mais c’est bien la présence des deux réglages graves et aigus qui offre de vraies nuances lui donnant toute sa saveur. On aura une Fuzz massive avec les graves et les aigus à fond, genre A380 au décollage, bias au max ou pas, ou dans le cas contraire, en modulant avec moins de graves, on approchera certaines textures de Tone Bender, qu’on pourra salir à sa guise, avec en plus une assez bonne réserve de puissance dans le potard de volume. Grâce à cette égalisation très efficace, on va pouvoir gérer tous les types de micros sur toutes les positions, en ayant bien à l’esprit qu’elle ne sera jamais complètement clean et conciliante. Olivier Davantès - Photo : © Olivier Ducruix
Caractéristiques