Parce que rien ne s’est déroulé comme prévu l’année dernière, le groupe écossais a dû travailler à distance avec son producteur Dave Fridmann. Cela n’a pas empêché Mogwai de livrer à nouveau un très bon album dans lequel les synthés reviennent se frotter aux guitares (après une légère mise en retrait sur « Every Country’s Sun ») noyées dans la réverbe et la saturation. L’équilibre parfait entre ces éléments offre à nouveau un voyage sonore d’une rare beauté, concocté par un combo dont le travail sur de nombreuses bandes originales a étoffé un savoir-faire qui va bien au-delà de l’étiquette post-rock.
Guillaume Ley