Après un premier et prometteur album autoproduit, Molybaron change de catégorie en signant sur le label Inside Out Music et, surtout, en réalisant un second disque bourré de qualités. La force du quatuor franco-irlandais est de piocher un peu partout pour construire son univers, tout gardant une vraie cohérence du premier au dernier morceau. On pense (beaucoup) à System Of A Down, aux premiers Muse (et même à Therapy?), ou encore au Mastodon de « Emperor Of Sand » pour le côté rock progressif musclé, sans que ces références ne viennent perturber l’écoute d’un album aussi catchy que puissant.
Olivier Ducruix