Vingt-deux ans après sa formation, le groupe japonais continue de surprendre tout en conservant une identité affirmée. Si les ambiances aériennes et contemplatives sont toujours de mise, Mono réalise ici son album le plus dynamique, incarné à travers la ligne de basse saturée et le rythme plus enlevé de son Imperfect Things à l’esprit plus électro, avant de finir en beauté sur And Eternity In An Hour que le piano et les cordes habillent de la plus subtiles des manières. Encore un coup de maître de ces incontournables amoureux du post-rock, qui ont depuis longtemps dépassé les frontières du genre.
Guillaume Ley
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