Si la base du second album de Nèander se repose essentiellement sur un sludge instrumental solide et compact, avec quelques escapades sur le terrain du stoner/doom, le quatuor originaire de Berlin ne se cantonne pas uniquement aux styles précités et ajoute régulièrement dans ses compositions d’autres ambiances plus aériennes chères au post-rock ou carrément quelques discrets plans empruntés au black metal. Un mélange des genres totalement réussi avec pour preuve ultime Atlas, splendide titre (frissons garantis) avoisinant les douze minutes et qui clôt magistralement cet album d’une grande richesse.