Il fallait bien que Seymour Duncan y aille aussi de son usine à Delay, afin de ne pas laisser Strymon, TC Electronic ou Eventide (entre autres) se tailler la part du lion. C’est chose faite avec l’Andromeda.
Parce qu’il fallait absolument trouver le truc qui fait la différence, la marque américaine a misé sur
la réaction de l’effet par rapport à la dynamique de votre jeu. Seuls quatre types de Delays sont disponibles (Normal, Ping Pong, Reverse, Reverse Pong) sous deux formes (Analog et Digital), ce qui
fait 8 types de Delay en tout. Un menu à première vue assez maigre pour un Delay vendu à ce tarif. Les versions numériques sont précises
et bien définies, là où les retards « analogiques »
(en fait des émulations de sons analogiques) sont plus ronds et sourds. On peut ajouter de la saturation aux répétitions, une modulation, et même en régler la tonalité, chose pratique pour éclaircir les effets analogiques. Mais la vraie force de l’Andromeda, c’est la gestion de certains paramètres
(au choix : Saturation, Modulation ou Mix) grâce à l’intensité
de vos coups de médiators. Et là, on
entre dans une vraie nouvelle dimension. Surtout qu’il est
possible de déterminer
le seuil à partir duquel l’effet évolue par rapport à votre façon de jouer. Le Delay de Seymour Duncan est musical, pour ceux
qui font preuve d’un vrai feeling, et dont tous les contrôles disponibles sur le boîtier rendent la prise en mains très conviviale. Guillaume Ley
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