Il n’a peut-être pas le même éclat qu’« Apocalyptic Love », mais il est déjà moins alambiqué que « Living The Dream ». Au sortir du confinement, Slash a voulu faire avec ses Conspirators un quatrième album de rock pur et dur, plus live que jamais. Cette fois, la voix de Myles Kennedy sait s’effacer pour laisser parler la Les Paul de Slash, comme sur Actions Speaks Louder Than Words. Slash soigne ses riffs, ses solos et ses intros, comme sur Spirit Love au sitar avec un son lourd à la Alice In Chains ou Fill My World avec des réminiscences des Guns. Un bon album, celui d’un groupe qui s’est construit sur dix ans, plus que celui d’un guitar-hero.
Benoît Fillette