Le nouveau challenge de TC Electronic est de se faire une petite place dans le monde déjà super chargé de la Fuzz avec l’analogique Honey Pot Fuzz, au prix très attractif.
Le boîtier métallique est solide et imposant et la connectique placée en haut, pour gagner de la place en largeur. Son profil est nettement plus vintage que beaucoup de Fuzz. C’est plutôt un hybride entre Distortion et Fuzz car,
selon qu’elle soit associée ou non à un Boost ou à un léger Overdrive en amont, son comportement offre des textures différentes. Mais sa dévotion à l’esprit vintage des saturations 70’s est très clair. Le sustain aux trois-quarts de sa course souligne et pousse le versant Distortion de sa texture organique, ce qui lui donne du coffre sans forcément déborder, très expressif et diablement agréable avec des simples. On navigue du côté Big Muff Ram’s Head ou Civil War sur un solo à la Comfortably Numb de Pink Floyd, crémeux et vif. Avec des humbuckers, le son est encore plus enrobé et chaud, donnant une superbe texture médium homogène au grain sali par celui de la Fuzz. On évitera de trop pousser les réglages Volume et Sustain pour ne pas perdre le contrôle. À l’inverse, avec le Sustain au quart, le signal est plus crunchy, sale sans agressivité, et légèrement bouffé en fin de parcours, à entendre dans du rock à la Black Keys. Du caractère et pas chère ! Olivier Davantès - Photo : © Olivier ducruix
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