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THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE - White Oak Music Hall (Houston) - 07/03/2017

Comme la culture n’a pas de frontières, direction les États-Unis et plus précisément, le Texas, avec au programme de la soirée, soit le festival annuel de rodéo avec des cowboys qui font des galipettes sur des bovins ou The Brian Jonestown Massacre en concert dans un club… Vachettes ou rouflaquettes, choisis ton camp camarade !
Le gang d’Anton Newcombe, joue au White Oak Music Hall, une salle en périphérie de Houston, autrement dit perdue au milieu de nulle part, pour son Tex-Mex Tour (mini-tournée en Californie, au Texas et au Nouveau-Mexique). La première partie est assurée par Flower Graves. Si le nom du groupe ne parle pas au premier abord, j’apprends plus tard que ce sont les musiciens de Mickey & The Dragz. Leur rock sixties garage est super efficace et les compositions rappellent le meilleur de The Sonics ou The Troggs. Farfisa, Telecaster, costards et chemises à fleurs : on baigne dans la classe et on n’en demandait pas mieux. La foule, discrète pour Flower Graves, s’étoffe peu à peu et ce sont environ 500 personnes au final qui se retrouvent à attendre impatiemment l’arrivée de The Brian Jonestown Massacre (oui, j’ai choisi le concert de TBJM. Je n’avais pas précisé, pardon).


Première constatation: personne n’est venu par hasard. La faune hétéroclite se presse aux premiers rangs : metalleux, hippies, rockers, dandys, les amoureux de belles mélodies se sont trouvés ici un gourou en la personne d’Anton Newcombe. Dès les premières notes, le public s’enthousiasme et se laisse porter par les douces harmonies de Geezers suivi de Groove Is In The Heart, unique extrait du nouvel album, « Don’t Get Lost », joué ce soir… Newcombe, comme à son habitude, se fait discret en bordure de scène et l’impassible, mais toujours classe, Joel Gion joue du tambourin dans son monde, imperturbable derrière ses lunettes noires. Viennent ensuite les choses sérieuses avec Who ? et le sublime Whatever Hippie Bitch. Un petit souci technique du côté de l’ampli guitare et l’agacement de Newcombe sortira toutefois le public d’une certaine torpeur, mais la reprise rapide, avec les excellents That Girl Suicide et Nevertheless remettra tout le monde dans l’ambiance, grâce à la qualité évidente du songwriting des intéressés et à une orchestration impeccable. Le show se poursuit tel une messe psyché/shoegaze hypnotique… Les maracas de Joel y sont sans doute pour beaucoup ! Sailor, Anemone et autres morceaux puisés dans l’immense discographie du groupe s’enchaînent (avec l’intervention de leur road sur scène à la guitare sur quelques titres). Le concert s’achèvera avec les magnifiques What You Isn’t et Yeah Yeah… La salle se videra rapidement et chacun rentrera chez soi. Je traîne un peu avec les retardataires, histoire de prolonger de manière assez vaine, je l’avoue, cette belle soirée. Robert Dartois - Photos : © Robert Dartois


Setlist

  1. Geezers
  2. Groove Is In The Heart
  3. Who ?
  4. Whatever Hippie Bitch
  5. Vad Hände Med Dem
  6. That Girl Suicide
  7. Nevertheless
  8. Sailor
  9. Pish
  10. Anemone
  11. The Devil May Care
  12. What You Isn’t
  13. Yeah Yeah

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