Quelques réminiscences évidentes du passé (Stereophonics, Supergrass) et une bonne dose d’indie-rock vitaminé : voilà un premier album so british qui, s’il ne révolutionnera en rien l’histoire du rock, se pose comme un joli pied de nez à la morosité ambiante. Un disque bourré de mélodies accrocheuses où la voix éraillée du frontman Conrad Ellis se fond à merveille dans des compositions sincères et directes. Brexit ou pas, The Luka State pourrait bien mettre la France dans sa poche, à défaut de pouvoir traverser la Manche pour le moment. Doc Martens aux pieds et pinte de bière à la main de rigueur.
Olivier Ducruix
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