On ne saurait trop conseiller de s’immerger pleinement dans ce nouvel album de Thurston Moore, ne serait-ce que pour arpenter Breathe (10’48), Siren (12’17), Locomotiv (16’48) ou Venus (13’44), qui cimentent ce disque, rebondissent, dévient, redémarrent sur eux-mêmes à la manière de pièces quasi-post-rock. Entouré du groupe qui l’accompagne depuis « The Best Day » (le batteur Steve Shelley est toujours de la partie, la bassiste Debbie Gouge de My Bloody Valentine, le guitariste James Sedwards…), l’ex-Sonic Youth, qui opère désormais depuis Londres, a toujours le feu sacré.
Flavien Giraud