La musique du combo espagnol n’en finit plus d’hypnotiser l’auditeur. Son nouveau voyage instrumental à l’entame sombre et puissante, laisse exploser les guitares post-rock dont la saturation remplit les enceintes (El Odio, morceau divisé en trois parties) avant de céder la place à des ambiances plus lumineuses (Watt, FIN). Un équilibre parfait qui transforme l'écoute en une véritable expérience sensorielle impossible à stopper une fois lancées les premières notes. Un disque qui prouve que Toundra est devenu un incontournable du genre et mérite sa place aux côtés de Pelican, Isis, Red Sparowes et Russian Circles.
Guillaume Ley