Yoann Kempst, français de naissance et guitariste de nationalité, sort un deuxième album de guitare instrumentale de haute volée, inventif et puissant. S'il est évident que le jazz n'a pas de secrets pour lui, il sait en dépasser les frontières pour mêler aux harmonies complexes et aux grilles bien établies, des parenthèses bruitistes post-rock inattendues. Et s'il a bien digéré les œuvres respectives de Zappa et de Steve Vai, façon Tender Surrender, de temps en temps, surgit un son sale très grunge, loin des habitudes d'un shred frigorifié. Bétonné par une section rythmique armée, ce « Taming The Animal » est un coup de maître. Arnaud Weinbaum
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