Le retour des allumés de 6:33 se fait en grandes pompes, concept-album en bandoulière et production hallucinante à l’appui, au risque de faire perdre pied à celui qui voudra suivre cette aventure aux allures de retro-gaming (l’esthétique très jeu vidéo des années 80-90) chargée en informations. Musique de film, plages de synthés kitsch, riffs rock, influences majoritairement nineties (de Waltari à Mr.Bungle, en passant par Devin Townsend) saupoudrées de funk de la fin des seventies, tout y passe. Présenté ainsi, cela pourrait paraître décousu. C’est pourtant cohérent et ce, malgré la densité du disque. Voilà groupe qui prend des risques et réussit à livrer au final un album passionnant. Guillaume Ley