Le groupe de rock progressif australien aux forts accents métalliques possède ce véritable savoir-faire technique et mélodique qui permet d’apprécier un album pour son côté « chanson » malgré l’énorme bagage technique des musiciens et la longueur des titres. La pièce majeure de ce disque, un périple de 24 minutes divisé en quatre parties, en est le parfait exemple. Au même titre que les trop rares Karnivool, Caligula’s Horse incarne cette vague talentueuse qui a su renouveler la notion de prog-rock auprès de Haken, Leprous et Pain Of Salvation.