Riffer comme Malcolm Young, avec son crunch qui conserve une belle définition en toutes circonstances, c’est le challenge relevé haut la main par la marque française.
Avec un boitier en métal qui accueille une belle façade en bois, on retrouve ici la marque de fabrique d’Anasounds. Le logo comme le nom ne trompent pas : on aura le son de Malcolm, le manuel précisant même comment régler la pédale pour avoir le son du guitariste australien sur l’album cité. Avec ses trois potards et son unique switch, la High Voltage est simple, directe, et terriblement efficace. On trouve également une paire de réglages supplémentaires sous le capot (un Voicing et un Treble Cut), en plus du réglage de l’intensité de la diode de mise en action de l’effet. On tourne et ça sonne. Le réglage de Gain est très progressif et celui de Tone très fin et précis. Le switch de Bass Cut aide à percer dans le mix
en retirant le surplus de graves en cas de besoin. On n’a eu aucun mal à obtenir un super son, avec des Humbuckers, des Singles Coils, et sur amplis à lampes comme à transistors. Du grain, une petit dose de clarté en plus du Drive, voilà de quoi faire sonner vos accords les plus riches et vos open tunings avec une incroyable définition, tout en conservant une vraie saveur vintage. Si on pousse le gain à fond, cela reste très hard rock. Mais c’est aussi un incroyable booster de canal saturé, qui change des inévitables copies de Klon Centaur ou de Tube Screamer et qui donne plus de caractère à votre ampli. On retrouve bien l’esprit d’AC/DC dans ces cette pédale. Grâce aux réglages proposés par Anasounds, on riffe comme feu Malcolm, avec de belles notes « à la fois claires et saturées ». Mais en poussant un peu plus loin les réglages, la High Voltage reste très rock, mais plus musclée. Guillaume Ley
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