Après avoir réalisé deux disques instrumentaux flirtant avec l'électro et le post-rock, Arman Méliès reprend le micro pour clore sa trilogie « américaine » et réalise un disque aussi inspiré que lumineux. « Laurel Canyon » plonge ses racines dans une musique folk teintée d’apports électroniques subtils, ou la Reverb et le Delay de la guitare se mêlent avec un naturel déconcertant à un voix qui, malgré le thème central de son album, continue de vous conter ses histoires dans la langue de Molière. Le travail le plus abouti d’un artiste protéiforme au talent incontestable. En plein cœur !
Guillaume Ley